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Daïra d'Azazga : Le dossier de l'environnement oublié
Publié dans El Watan le 03 - 12 - 2011

Les voies de communication dans la daïra d'Azazga présentent un décor désolant. Les abords des routes sont parsemés de monticules de déchets, notamment dans la localité de Yakouren. Des sachets d'ordures ménagères et gravas de maçonnerie sont jetés impunément sur divers tronçons. La situation se dégrade continuellement. Cette pollution risque d'engendrer des accidents écologiques. Tous les cours d'eau de la région reçoivent des quantités d'ordures diverses, charriées en périodes pluvieuses notamment, ainsi que des eaux usées venant de la plupart des réseaux d'assainissement. Il y a quelques années, des associations écologiques organisaient, de temps à autre, des campagnes de ramassage de déchets, avec l'aide de moyens matériels des collectivités locales et de la wilaya.
Ces derniers temps, l'on ne remarque plus ces volontariats de la part de ces associations, ni de campagnes de sensibilisation en direction de la population. Pourtant, ces organisations disposent de financements substantiels d'institutions internationales, en plus des subventions annuelles, plus ou moins régulières, octroyées par les assemblées locales et de wilaya, suivant les programmes d'action présentés. Pourtant, c'est en persévérant dans ce genre d'actions que l'on pourrait redonner sa beauté, du moins une image moins rebutante, à l'environnement. Pour la commune d'Azazga, la collecte des déchets ménagers s'effectue avec les moyens de l'APC, indique le maire.
Ces déchets sont déposés, en accord avec les services des forêts, sur un site dans le massif forestier de Yakouren, contenant deux casiers au lieudit «Tablat n'Souk», à 5 km à l'est du chef-lieu de daïra. Sitôt une couche de déchets déposée, celle-ci est recouverte de terre, à la façon d'un centre d'enfouissement technique, ajoute le P/APC d'Azazga. Néanmoins, d'ici 4 à 5 ans, un autre site doit être trouvé, alors que l'ancien sera boisé, précise-t-il. Un CET intercommunal avait été projeté, en 2008, à Boubhir (entre Azazga et Bouzeguene), puis au lieudit Ighil Kirvouj, entre Fréha et Aghribs, mais à chaque fois il y eut des oppositions de villageois.
Pourtant, les concepteurs de ce genre de structures soutiennent que le CET peut être réalisé à 200 mètres des habitations sans pour autant constituer le moindre danger à la population. En l'absence de l'inscription d'un projet de CET et l'affectation d'un terrain d'assiette, le maire d'Azazga exhorte les pouvoirs publics à agir, pour ce faire, dans la stricte utilité publique. «Un CET est utile, non seulement pour la récupération et la création d'emplois, mais il est surtout rentable pour la commune qui l'abrite, car des taxes seront versées pour tout dépôt de déchets», a expliqué M. Mezouani. De plus, ajoute-t-il, il ne reste des déchets collectés pour l'enfouissement que 25%, alors que les 75% restant sont récupérés pour des unités de recyclage et autres utilités.


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