« Le directeur général de la société des courses et des paris mutuels nous impose, depuis son arrivée à la tête de cet organisme, un incroyable blocus et fait endurer une situation intenable aux travailleurs et cadres de l'Office national de développement de l'élevage équin et camelin », est-il noté dans une lettre, qui s'apparente à un véritable S.O.S à l'intention du ministre de l'Agriculture. La SCPM devait verser une quote-part annuelle de 9% sur les activités qu'elle organise à l'ONDEEC, dont le siège auparavant à Tiaret fut transféré à Alger. « Depuis son arrivée, il n'a versé à l'Office, en deux tranches, que 2,5 puis 1,4 million de dinars alors que les salaires du personnel, dont ceux de Constantine, s'élèvent à plus de deux millions de dinars », expliquent les plaignants. « Cette asphyxie financière imposée indûment par la société des courses », ajoutent-ils, s'apparente à un crime contre les pères et mères de famille laissés sans le sou.