Les services de l'OPGI ont récemment recensé 40 cas de modification illégale de logements attribués dans le cadre du LSL (logement socio-locatif) ou du RHP (résorption de l'habitat précaire). Ce phénomène qui, outre son atteinte à l'environnement et à l'aspect architectural et urbanistique de la ville, expose dans certains cas les citoyens à un danger certain. Dans plusieurs cités, les vides sanitaires sont transformés en entrepôts et fourre-tout, sinon en commerces, des fenêtres prennent la forme d'une véranda sans étude technique aucune de la faisabilité de la chose, des fenêtres, des balcons, des portes et des sous-sols apparaissent et disparaissent ou changent d'une façade à une autre comme par enchantement. A Ibn Rochd et Berrel Salah, des locataires de l'OPGI ont carrément érigé deux à trois étages sur des constructions RHP. D'autres ont squatté les espaces réservés aux trottoirs et des ruelles ont été fermées avec des objets hétéroclites, prélude à leur transformation, en annexes pour des habitations. Pour réprimer ce phénomène, les services de l'OPGI ont adressé, dans une première opération, 10 mises en demeure qui seront probablement, suivies par une action en justice.