Vendredi dernier, Amar Tou, le ministre des Transports, était à Skikda pour inaugurer le téléphérique. Un projet qui a été suivi de très près par le ministre au point de lui avoir consacré plus de deux visites d'inspection afin de booster la cadence des travaux qui avaient enregistré de grands retards. La mise en marche du téléphérique de Skikda a été annoncée et reportée à plusieurs reprises, amenant le ministre à se montrer très critique à l'égard des responsables lors de ses précédentes visites. Avant-hier, le ministre a néanmoins insisté sur la nécessité de tout entreprendre pour préserver ce nouvel acquis qui, selon ses dires, appuiera le potentiel touristique de la ville. Le projet du téléphérique de Skikda, qui a coûté plus d'un milliard de dinars, a été lancé en avril 2007 et devait être réceptionné avant la fin de l'année 2008. Finalement, l'instabilité du sol devant accueillir la station intermédiaire, située au niveau de la gare routière, a amené le constructeur suisse Garaventa à procéder à l'installation de pieux d'une profondeur de plus de 25 m. Composé de 22 cabines de 15 places, le téléphérique de Skikda dispose d'une capacité de transport estimée à 12 000 usagers par heure. Il relie sur une distance de près de 2 km et en 8 minutes, les cités implantées sur les monts de Bouabbaz et de Bouyala.