Un policier, natif de la région et récemment muté à El-Oued, âgé de 38 ans et père d'une fillette, se serait donné la mort volontairement en se tirant une balle sous le menton à l'aide de son arme de poing. Cet accident, survenu dans la matinée de la fête de l'Aïd. Alors que l'on croyait ce phénomène confiné seulement à quelques grandes agglomérations du Nord dont la densité est élevée et où la pression exercée par la spécificité très exigeante de ce métier est forcément négativement ressentie par cette corporation, voilà qu'il s'étend à l'intérieur du pays. Ou alors, est-ce à dire que cette corporation aurait d'autres problèmes ? En tout état de cause, la Sûreté nationale devrait vite réagir en poussant très loin l'investigation pour connaître les raisons de ce phénomène. Et pourquoi pas jusqu'au stade du recrutement des « suicidés » dans le corps de la police afin de revenir sur le profil psychologique précis de chaque cas. Car, il ne serait pas fortuit de cibler cet indice vu les conditions de recrutement jugées « assez précipitées » lors de la période difficile du terrorisme. Du côté de la police, aucune thèse d'entre le suicide ou l'assassinat n'est encore privilégiée en raison que l'autopsie est en cours et que la police scientifique est toujours à l'œuvre en vue de déterminer avec exactitude les circonstances du décès. A noter toutefois que l'arme supposée avoir été utilisée a été retrouvée près du cadavre.