Comme à l'accoutumée, à l'approche de l'Aïd El Fitr ou de tout autre jour de fête, de grandes bousculades se produisent aux arrêts de bus desservant les différentes localités de la wilaya de Médéa à partir de la gare routière de Blida. L'accès à un bus devient presque impossible pour les usagers, surtout les personnes vulnérables, femmes, enfants... « Je ne fais que temporiser depuis plus de deux heures et si ça continue, je n'ai pas le choix, je dois payer plus cher en optant pour un taxi », nous dit une dame accompagnée de ses enfants. A la station de taxis, le service est payé parfois trois fois plus cher à l'occasion d'un quelconque événement. Il peut passer de 70 DA à 200 DA pour un trajet de 40 km. Les clandestins sautent sur l'occasion. Les « pick-pockets » trouvent aussi leur compte, en profitant de la situation chaotique qui règne autour des bus pour accomplir leur forfait. D'aucuns se demandent s'il s'agit d'une fatalité dès lors que le manque de moyens de transports pour la ligne MédéaBlida et la mauvaise qualité du service proposé perdurent depuis bien longtemps.