Quatre jeunes personnes, qui n'ont pas bénéficié de l'opération de relogement, dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire à Frenda, à 50 km à l'ouest du chef-lieu de wilaya de Tiaret, ont tenté de mettre fin à leurs jours, hier, devant le siège de la daïra et ont été sauvés inextrémis par des citoyens présents. Les victimes qui se sont aspergées d'essence ont été évacuées vers l'hopital pour une prise en charge psychologique. Protestant contre ceux qu'ils appellent «les indus bénéficiaires», ils ont fait part de «l'inclusion dans la liste de personnes ne résidant que depuis peu dans leur village», d'où la décision prise par le chef de la daïra de «geler», comme pour la commune de Sougueur, la liste jusqu'à ce que des enquêtes approfondies soient faites. Frenda, pour rappel, a bénéficié d'un quota de 100 logements dans le cadre du RHP. L'opération devait toucher des habitations vétustes des cités Hattab Ahmed, Bab el Kebir et la cité des Abattoirs, entre autres. Aussi, et comme rapporté dans une de nos précédentes éditions, c'est sous l'influence de Abdelaziz Belkhadem, de passage à Sougueur, que les listes des 309 logements RHP et 300 autres dans le cadre du social locatif ont été également gelées dans la deuxième commune de la wilaya. Depuis, un flou caractérise la scène locale du fait de déclarations contradictoires. Les gens de Sougueur ont pris d'assaut à leur tour le siège de l'APC sur laquelle ils ont cristallisé toutes leurs rancœurs.