La crise qui couve au sein du club phare d'El Milia ne semble pas trouver son épilogue, en dépit de la création d'un comité de transition présidé par le P/APC. L'objectif principal de ce comité reste l'élection d'un nouveau président à travers la préparation d'une assemblée générale élective. Il va sans dire, toutefois, que c'est justement cette élection qui pose problème en raison de l'absence du moindre postulant à ce poste. Le seul candidat déclaré a préféré se retirer de la course il y a quelques jours, tout juste au moment où les membres de l'assemblée générale s'apprêtaient à l'élire. Depuis, bien d'autres événements se sont produits avec principalement l'intervention du P/APC, qui a bloqué le compte de l'équipe, et la démission de l'ex-entraîneur Mahdi Rachid. Ce désordre a d'ailleurs eu des répercussions négatives sur le comportement des joueurs qui n'ont accepté de jouer les deux derniers matches qu'après des palabres avec des membres du comité transitoire. Les mauvais résultats enregistrés par l'équipe, qui n'a récolté qu'un seul point en trois matches, sont venus enfoncer davantage dans la crise un groupe livré à une lutte féroce entre divers clans. Pour mettre un terme à cette situation, certains préconisent tout bonnement la dissolution de l'assemblée générale, responsable, selon eux, de tous les problèmes de cette équipe. « L'écrasante majorité des membres de cette assemblée veulent dicter leurs lois à une équipe qui appartient pourtant à tout le monde, et pas à seul un clan », note l'un des partisans de cette solution. Celui-ci rappelle, en outre, que les membres dominants cette assemblée sont « les seuls responsables de cette situation, tout simplement parce qu'ils empêchent l'élection d'un président neutre qui n'obéit pas à leurs exigences ». En attendant que cette crise se dénoue, il y a lieu de souligner que l'élection d'un président à la tête du CRBEM reste l'enjeu majeur de cette situation devenue tellement confuse qu'il n'y a plus aucune personne dans cette ville qui postule à un poste pour lequel on se bouscule pourtant ailleurs.