L'affiche de la journée n'a pas vraiment emballé les puristes. Un piètre zéro-zéro a caractérisé les débats dans un match, qui était loin de tenir toutes ses promesses. Les Rouge et Noir ont lancé les débats dès le début. Bouazza offre un caviar à Meklouche, mais Ousserir s'est interposé miraculeusement (4'). Cinq minutes plus tard, on a retrouvé encore Bouazza dans la construction où il a décalé Hamiti sur le côté gauche. L'ancien Canari, mal inspiré, a complètement raté le cadre, alors qu'il était dans une position idéale de scorer (9'). Le rythme a ensuite baissé et il a fallu attendre la 26e minute pour voir une réaction du Chabab. Slimani, bien décalé par Boukria, a raté une occasion en or. Le match s'est emballé dans les dix dernières minutes et Slimani, encore lui, a adressé un puissant tir des 20 mètres, mais l'intervention de Zemmamouche était déterminante (38'). Hamiti a immédiatement riposté par un tir dans la surface de réparation, obligeant le gardien de but du Chabab à intervenir (40'). Après la pause, les choses n'ont pas évolué. Néanmoins, nous avons noté ce bolide de Slimani, qui a vu le cuir effleurer la transversale (55'). L'occasion la plus dangereuse a été l'œuvre des Usmistes : Boualem a buté sur Ousserir dans un premier temps. Bouchema a récupéré le ballon, mais Abdat est intervenu sur la ligne pour dégager ses buts, avant que le gardien belouizdadi n'intervienne pour stopper le tir de Hamiti (89').
Ighil : «Il fallait plus pour gagner» «Nous avons assisté à un match très serré entre deux équipes dont le résultat était très important pour elles. Nous n'avons pas été présents durant tout le match et nous avons manqué de percussion. Il fallait maintenir le pressing, ce qui montre que nous avons du travail à faire. Lorsque nous nous créerons plus d'occasions, nous n'aurons plus de chances de transformer en buts. Aujourd'hui, nous avions trois ou quatre occasions, on n'en marque aucune. Donc, il faut travailler cette efficacité devant les buts. Concernant l'arbitrage, il a commis quelques erreurs, mais il n'a pas pesé sur le résultat.» Menad : «Un nul équitable» «Le résultat est équitable. L'USMA s'est créé une occasion dangereuse en fin de match, qui aurait pu lui valoir les trois points de la rencontre. En première mi-temps, nous étions mieux organisés, plus percutants et nous avions quelques occasions de scorer, malheureusement ratées. L'USMA est revenue avec de meilleures intentions en deuxième période. Nous, en revanche, nous avons manqué d'anticipation dans le jeu. Nous n'avons pas réussi à conserver le ballon et nous avons même reculé d'un cran. Sincèrement, nous nous contenterons de ce résultat.» Amalou aux couleurs de l'USMA L'arbitre directeur du match CRB – USMA, Amalou, et ses assistants ont porté un maillot aux couleurs identiques (ou presque) à celles portées par les joueurs de l'USMA. Le rouge était dominant sur le terrain du stade du 5 Juillet, hier, au point où il était difficile parfois de différencier entre les joueurs et l'arbitre. Il est pourtant préférable, selon les conseils de la FIFA, qu'il y ait sur le terrain cinq couleurs différentes (celles des deux équipes, des deux gardiens et du trio d'arbitres). Or, hier, l'arbitre Amalou a failli à sa mission, alors qu'il aurait pu porter au moins une des couleurs des deux gardiens de but, Zemmamouche en jaune ou Ousserir en bleu.