Valence (Espagne) De notre correspondant Le gala a été présenté par l'excellente comique Eva Hache, en présence de figures emblématiques du cinéma espagnol et étranger. Les grands gagnants de cette 26e édition, le film d'Enrique Urbizu No habra paz para los malvados (Pas de paix pour les canailles), remporte six statuettes, dont 4 majeures (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur pour José Coronado et meilleur scénario original, ainsi que meilleur montage et meilleur son). Le tout nouveau film de Pedro Almodovar La piel que habito (La peau que j'habite) décroche quatre prix, dont Elena Anaya, meilleure actrice. José Coronado a reçu le Goya du meilleur acteur pour son rôle de Trinidad. Par ailleurs, Blackthorn qui ne gagne aucun prix majeur, repart avec le prix de la Meilleure photographie, de la Meilleure direction artistique, des Meilleurs costumes et de la Meilleure direction et production. Les prix restants reviennent à La Voz dormida (La voix qui dort) de Benito Zambrano, qui rafle 3 Goyas (Meilleur second rôle féminin et Espoir féminin pour Ana Wagener et María León ainsi que Meilleure chanson). Isabel Coixet repart, quant à elle, avec le Goya du Meilleur film documentaire pour Escuchando al Juez Garzón (Ecouter le juge Garzón), confession sur le procès du célèbre juge Garzón, condamné à 11 ans d'interdiction d'exercer pour avoir posé des écoutes illégales dans le cadre d'une enquête sur les disparus du franquisme et de l'affaire Gürtel. Le prix du Meilleur film européen a été décroché par le Français Michel Hazanavicius, avec le film The Artist et le Meilleur film ibéro-américain a été attribué à l'Argentin Sebastian Borensztein avec son film Un cuento chino (Une histoire chinoise).