Le plus grave reste la faiblesse des moyens mis en œuvre par l'Office National de l'Assainissement pour intervenir là ou l'exigent les appels de détresse. De très grandes quantités de pluie se sont abattues, dans la nuit de dimanche à lundi, sur la région, occasionnant ici et là des infiltrations d'eaux et d'eaux usées mais surtout le décès d'une personne dans l'oued de Tousnina, 40 km au sud-ouest du chef-lieu. La situation reste préoccupante dans beaucoup de communes et certains sites à Tiaret, à l'exemple de « village Sbagnoul » et du bidonville de Zaaroura. Dans ce dernier quartier, les résidents, quelque 300 familles, ont passé une nuit blanche à faire face à la furie des eaux. La situation s'est aggravée par l'absence de réseaux d'assainissement. Un habitat précaire risque de causer beaucoup de dégâts si des pluies plus importantes venaient à se reproduire. Ces scènes de déprime se retrouvent quasiment et à un degré moindre dans d'autres cités mais avec des cas isolés. Derrière le siège de la CRMA au centre-ville, certains de ceux qui avaient squatté les lieux (30 logements EPBTP abandonnés) ont passé toute la nuit à évacuer les eaux grâce au concours des éléments de la Protection civile. Le plus grave dans cette situation reste la faiblesse des moyens mis en œuvre par l'ONA (Office National de l'Assainissement) pour curer ou pour intervenir là ou l'exigent les appels de détresse. A vrai dire, il y a un laisser-aller criant induit par l'incivisme des uns et des autres en laissant traîner des gravats et des monticules de sable dans les agglomérations urbaines.