200 représentants de sociétés internationales, de groupes pétroliers et d'experts internationaux prennent part à cette rencontre organisée par l'Association algérienne de l'industrie du gaz et l'Union internationale de l'industrie gazière. Les organisateurs indiquent que cette rencontre est mise à profit par Sonatrach qui s'apprête à réaliser son premier forage-pilote pour évaluer le potentiel algérien dans ce type de gaz. Il s'agit d'un gaz naturel, emprisonné dans du schiste, roche sédimentaire déposée sous forme d'argile et de limon. L'extraction est longtemps demeurée hors de prix économiquement. Mais de nouvelles techniques ont rendu le procédé viable financièrement. Le recours à certaines techniques d'extractions est sujet à de nombreuses controverses. La fracturation hydraulique utilisée pour extraire le gaz du schiste consiste à injecter des millions de litres d'eau et des produits chimiques dans le sous-sol pour fracturer le schiste et favoriser l'extraction du gaz ainsi libéré. Ce qui soulève de nombreuses questions sur le risque potentiel qui menace les ressources en eau du sous-sol. Selon les estimations du ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, les réserves de gaz de schiste en Algérie seraient sept fois supérieures aux réserves de gaz conventionnel qui sont, elles, de l'ordre de 4500 milliards de mètres cubes.