Le souci d'amoindrir le coût de revient d'une part et d'achever le projet dans les délais nouvellement imposés par le maître d'ouvrage d'autre part, l'entreprise en charge du projet est en train de mettre les bouchées doubles. La hâte et la précipitation prennent le dessus au point que de nombreuses clauses approuvées au tout début ont été mises en veille ou carrément revues en défaveur des bénéficiaires. On cite à titre d'exemple et de l'avis d'un ouvrier rencontré sur le chantier, la restriction qui a été faite au niveau de la cuisine et des sanitaires où la pose de la faïence n'est pas allée jusqu'au bout et n'a été réalisée qu'en partie contrairement à ce qui a été conclu au lancement du projet. Aussi, la dalle de sol et autres matériaux de haute gamme ayant été promis aux journalistes ont fini par être remplacés par des produits ordinaires de fabrication locale. En ces temps pluvieux, les appartements situés aux derniers étages sont régulièrement inondés par l'infiltration des eaux à cause des travaux d'étanchéité qui n'ont pas été réalisés dans les normes. Interrogé à propos de cette défaillance, un autre ouvrier confirme que cela est dû à des fissures survenues au niveau de la dernière dalle en rassurant néanmoins que des travaux d'aménagements seront lancés. Mais tout cela et en l'absence flagrante des instances chargées du suivi des travaux, rien ne semble inquiéter ceux qui avaient, en de nombreuses occasions, donné de multiples promesses quant à une réalisation des plus prestigieuses au profit des professionnels de la presse.