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Malfaçons dans les nouvelles constructions
SECTEUR DE L'HABITAT À ANNABA
Publié dans L'Expression le 04 - 03 - 2012

Rares sont les logements qui ne présentent pas d'anomalies dans leur réalisation.
Des centaines de logements sont construits dans la wilaya de Annaba mais loin de toute conformité avec les normes en vigueur. Les malfaçons et vices de construction sont souvent visibles à l'oeil nu. C'est devenu presque une évidence chez les acquéreurs de logements: il faut tout refaire, le carrelage, la salle de bains, la faïence de la cuisine et parfois même les séparations. Cette situation accentue la souffrance de plusieurs familles qui engagent des travaux pour essayer de parer à ces malfaçons. C'est dire que la joie et les scènes de liesse ayant caractérisé les opérations de relogement sont souvent suivies par la colère après le constat des multiples défauts. Comme c'est le cas des 100 logements de la cité Seybouse où l'on se plaint depuis leur attribution, au mois de décembre 2011, des infiltrations des eaux de pluie. C'en est une illustration tant les bénéficiaires souffrent un vrai calvaire, notamment ceux des appartements du bloc 05 qui sont inondés à la moindre averse, et deviennent inhabitables. «C'est toute l'étanchéité qui est défaillante, on a beau tenter de bricoler, mais c'est un travail d'entreprise qu'il faut...», disent les bénéficiaires des logements sociaux. A noter que les logements de cette cité ont été réalisés dans le cadre du Programme présidentiel visant l'éradication des habitations précaires et les bidonvilles. Le même constat est valable pour la cité Bouguentasse, fraîchement réalisée. Sa durée de vie n'a pas encore dépassé les 4 ans, mais son état général ne reflète pas l'image d'une nouvelle cité. Le cas est similaire pour la cité 120 Logements de Belaïd-Belkacem, où les fissures tant internes qu'externes sont la principale caractéristique de ces logements dits sociaux. D'autres défauts de construction et malfaçons, constatés sur les façades extérieures des appartements et de tous les immeubles, auxquels s'ajoute la mauvaise qualité des PVC utilisés et l'inadaptation du système d'évacuation des eaux usées ont fait que l'humidité et des infiltrations d'eau de pluie constituent le lot quotidien des habitants. Un désagrément expliqué par une entreprise chargée de la réalisation, a révélé que «pour la plupart des PVC utilisés, la matière ne résiste pas aux chocs et se perfore facilement sous l'effet de la chaleur». Les résultats sont la réapparition de moult problèmes et une nouvelle forme de casse-tête pour l'administration, car les bénéficiaires de ces logements sociaux sont les seuls à payer les conséquences du manque de suivi des services de contrôle, des maîtres d'ouvrage, des entrepreneurs et autres bureaux d'études; les logements qui leur sont octroyés sont en proie à la dégradation sous l'effet des eaux ruisselant de toutes parts à l'intérieur des foyers dont les murs et les dalles s'effriteront dans moins d'une décennie. Dans le but d'aller loin dans la véracité des versions données par les nouveaux bénéficiaires des logements sociaux, nous avons visité un appartement type F2, dans la cité des 100 Logements de la cité Seybouse, nous avons eu l'impression que ces logements avaient été attribués sans qu'ils aient été contrôlés techniquement, encore moins raccordés au réseau de gaz de ville... Certes, ce sont des logements sociaux, pour ne pas dire la charité de l'Etat, pour les démunis, dont la dignité importe peu, mais l'inadmissible c'est que ces pauvres prétendants à ces attributions de nature sociale, se sont endettés pour rendre leurs logis tout juste habitables. A ce stade de la situation, on se demande où sont les responsables? Qui fera payer ce crime à ces pseudo-constructeurs qui se font appeler «entrepreneurs»? Ces derniers sont à l'origine de tous les dégâts. La même situation est vécue dans la plupart des logements à Annaba où les fissures et malfaçons sont flagrantes. Il faut dire qu'ils sont rares les logements exempts d'anomalies dans leur réalisation. Des dizaines de logements fraîchement réalisés et récemment attribués, leurs bénéficiaires ont dû payer cher pour colmater des brèches et les imperfections passées inaperçues pour les services de contrôle. Mais... bon, heureux est le bénéficiaire d'un logement de nos jours, même s'il s'agit d'un taudis...mieux vaut vivre dans un taudis que dans un bidonville...

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