Décidément, la route de Batna n'en finit pas de soulever l'ire des usagers à cause, notamment, de l'état de dégradation avancé de la chaussée et des multiples désagréments induits pour les riverains au vu des poussières et de la boue. Le passage à niveau, situé à proximité de la mosquée El Atik, quoique gardé, est devenu un véritable cauchemar pour les usagers de cette grande avenue. A chaque passage de train, il est fermé, et des chaînes interminables se forment en quelques minutes. Du coup, commencent les disputes, suivies de manœuvres dans tous les sens des automobilistes pressés. « A chaque fois, c'est comme ça », nous dit un commerçant ayant pignon sur rue. « C'est infernal », renchérit un cafetier du coin qui nous parle avec colère de l'état d'abandon dans lequel se trouve cette route où la circulation ne s'arrête jamais, de jour comme de nuit.