En prévision de la rentrée officielle prévue pour le 18 du mois en cours, les préparatifs s'accélèrent dans le secteur de la formation professionnelle dans la wilaya de Aïn Defla. Ainsi, une intense activité est constatée au niveau des 34 infrastructures que compte le secteur dans la wilaya de Aïn Defla et dont la capacité globale est estimée à 5760 postes de formation, répartis à travers les plus importantes agglomérations, mais aussi en milieu rural. Il y a lieu de relever en ce sens que le secteur de la formation professionnelle à Aïn Defla connaît ces dernières années un regain d'intérêt, à la faveur des nombreuses dispositions introduites par la tutelle pour redonner à l'enseignement professionnel la place qu'il mérite. Pour la rentrée d'octobre 2009, un effectif de 5587 stagiaires et apprentis dans les différentes sections sera reconduit, portant ainsi le nombre des élèves à 10 072 entre stagiaires et apprentis (nouveaux et reconduits), a indiqué Amar Khadroune, premier responsable du secteur au niveau local. S'agissant des moyens humains et matériels, le même responsable évoque le recrutement de 32 enseignants, dont des professeurs spécialisés. Ces derniers s'ajoutent aux 240 déjà en place. Le volet matériel n'est pas en reste, selon notre interlocuteur, qui fait état en ce sens d'un total de 28 nouveaux équipements pour différents centres de formation. Par ailleurs, dans le domaine du partenariat, le secteur de la formation professionnelle à Aïn Defla a engagé des conventions avec la direction de la jeunesse et des sports ainsi que des établissements pénitentiaires. Ainsi, 150 détenus de trois prisons recevront une formation de courte durée durant l'année en cours. A noter que les responsables du secteur ont procédé à la signature de plus de 24 conventions avec plusieurs secteurs entre 2005 et 2008. D'autres actions de ce genre sont menées actuellement, selon le même responsable qui fait état, par ailleurs, de nouvelles réalisations attendues, dont, notamment, 2 bibliothèques. Cependant, estiment certains intervenants du secteur, des efforts supplémentaires, en concertation avec la tutelle, devraient être déployés en faveur du personnel pédagogique composé, dans l'état actuel des choses, d'un nombre non négligeable d'enseignants vacataires. Au demeurant, le développement du secteur de la formation professionnelle en milieu rural nécessite l'ouverture de nouvelles spécialités plus en rapport avec la vocation agricole de la région.