Au lieu de recevoir des remerciements confortés par des gratifications financières alors qu'ils ont travaillé sans relâche, ces travailleurs sont non seulement exploités mais méprisés. La fin de non-recevoir des responsables qui tournent le dos à leurs engagements n'a pas été du goût des universitaires qui ont transmis leurs doléances au chef de daïra, lequel a promis de prendre en charge le problème. D'autre part, les psychologues bénéficiant du même dispositif subissent le diktat de la directrice de l'hôpital mère-enfant du CHU de Sétif, qui ne fait aucun effort pour améliorer les conditions de travail des psychologues et orthophonistes qui s'entassent dans un minuscule bureau. Au lieu de mettre à leur disposition un espace de consultation et d'écoute des enfants et de leurs proches qui apprécient le travail réalisé par ces psys et orthophonistes, les parents pauvres de la santé, la directrice ne s'intéresse qu'au pointage des uns et des autres. Le rendement de ces intermittents ainsi que la prise en charge des malades de cet hôpital qui manque de tout est le dernier souci de la responsable de l'hôpital mère et enfant du CHU de Sétif, faisant en outre face au manque de médicaments, de spécialités et à de nombreux services. L'on apprend par ailleurs, qu'une commission d'inspection de l'agence de l'emploi et de la main-d'œuvre s'est rendue en fin de semaine au CHU pour avoir une idée sur l'utilisation des bénéficiaires d'un tel dispositif, mal vu par des gestionnaires de certaines structures publiques.