Un responsable de la Sonelgaz a révélé, lors d'une émission radiophonique, que 11 900 branchements de gaz naturel réalisés à travers la wilaya n'ont pas trouvé preneurs. Il n'a pas expliqué les raisons d'une telle situation mais, selon les habitants concernés, celles-ci sont dues, en grande partie, aux faibles revenus des ménages qui ne peuvent « s'offrir des installations intérieures à plus de 6 millions de centimes ». Ces derniers doivent également s'acquitter d'une contribution financière de l'ordre d'un million de centimes que la Sonelgaz accepte d'encaisser en quatre tranches. Mais cette facilité de paiement n'a pas suscité pour autant l'engouement des citoyens, en particulier ceux des zones rurales, à l'image de Zebabdja, à 18 km à l'Est de Chlef, où 800 familles n'ont pu s'offrir cette énergie pour les motifs évoqués ci-dessus. Le responsable s'est contenté, par ailleurs, de mettre en relief l'effort consenti par l'entreprise pour combler progressivement le retard accusé dans le domaine. Sur ce plan, il faut souligner que le taux de couverture en gaz naturel demeure le plus faible du pays avec 25 % seulement des foyers qui en disposent réellement.
