Ce mouvement de grève a été largement suivi dans les secteurs des œuvres universitaires, paralysant ainsi plusieurs résidences universitaires. Le mot d'ordre a été lancé le 25 avril après une réunion au siège de l'UGTA, Abdelhak Benhamouda, à Constantine; les grévistes ont estimé que leurs revendications ont été négligées, en dépit de plusieurs mouvements de protestation. Selon le communiqué établi après une réunion des cadres syndicaux à la résidence universitaire Hachemi Hocine de Sétif le 9 du mois en cours, les frondeurs réitèrent les mêmes requêtes: l'intégration des contractuels, l'augmentation des salaires et les 15% des primes d'indemnité, non perçues depuis janvier 2008, selon les affirmations des représentants syndicaux de l'université Mentouri. D'autres revendications sont également mises en avant, notamment le logement, les régularisations des retraites et les promotions systématiques des ayants droit. Lors d'une AG tenue, hier, à l'université Mentouri, les protestataires ont assuré qu'ils élargiraient leur mouvement dans les jours à venir, s'il n' y a pas de réaction de la part des autorités concernées. A Tébessa, l'activité universitaire était quasiment paralysée, hier. Le taux d'adhésion au débrayage concernant les travailleurs des deux cités universitaires, ceux de la cité mixte et de Djadait, est estimé à 100%, selon un syndicaliste. Dans un communiqué dont El Watan a reçu une copie, les 134 grévistes affiliés à l'Union des travailleurs algériens (UGTA), réclament l'amélioration des conditions socioprofessionnelles et un rappel de 25% d'augmentation avec un effet rétroactif depuis janvier 2008.