Blessé au col du fémur, lors du jubilé de Salhi Abdelhamid, tenu les 27 et 28 mai 2008, à Sétif, Antar Osmani, l'ex- gardien de l'Entente de Sétif et de l'équipe nationale détentrice de la Coupe d'Afrique des nations en 1990, se bat seul. L'opération effectuée l'année dernière au CHU de Sétif, ayant échoue. Antar est terrassé par des douleurs atroces et désarmé devant le liquide dégagé par sa plaie. Ne voyant rien venir, Antar se déplace le 17 mai 2009 en France où il avait rendez-vous avec un spécialiste exerçant au niveau de la Clinique des sportifs à Paris. Constatant que le col et une partie du fémur sont sérieusement infectés, le Docteur Pierre Garsson, décide l'ablation du col du fémur, complètement nécrosé. Pour cette hospitalisation de 11 jours, l'ex- gardien des Verts et de l'ESS doit débourser de sa poche 11 000 Euros (soit 137 millions de centimes). Dépourvu de moyens financiers, Antar ne pouvait suivre le conseil du médecin préconisant tout un mois pour le traitement complet de l'infection. Pis encore, l'ex- international est dans l'expectative car la pose d'une prothèse sanctionnant un autre séjour de 11 jours, exige 13 000 Euros (162 millions de centimes). Contacté par nos soins, Osmani s'explique mal l'indifférence de ses ex- partenaires de son ancien club et de l'Amicale des footballeurs qui ne sont pas sans savoir qu'Osmani mérite bien des égards : « Je m'explique mal les deux poids deux mesures des responsables de notre football, n'ayant pas jugé utile de donner suite à mes différentes doléances appuyées pourtant par un dossier médical en béton. Sollicité en tant que député de Sétif et éminent orthopédiste, le professeur Yahia Guidoum n'a pas fait mieux. Pour services rendus au pays, je pense que je mérite mieux que cette indifférence qui s'apparente à du mépris », dira Antar qui éclate en sanglots. Notre interlocuteur qui retrouve quelques instants après, des forces et ressources, attend désespérément une réaction des uns et des autres,et n'omet surtout pas de souligner la nécessité de contracter une police d'assurance avant l'organisation de ces fameux jubilés.