L'Algérie sera absente au 16e championnat du monde de semi-marathon qui se déroulera demain à Birmingham, en Angleterre. Depuis la dernière participation masculine, qui remonte à Bristol en 2001, dont l'élite était composée de Rachid Ziar Saïd Belhout, Mustapha Benacer, Abdelhak Lebouazda et Noureddine Betim qui avait terminé à l'excellente 7e place sur 24 nations engagées. C'était le meilleur résultat de l'histoire des spécialistes algériens des courses sur route. A Palerme (1999), et Veracruz 2000 (Mexico), l'Algérie a terminé respectivement à la 11e et 10e place. Tandis que l'unique participation féminine à ce mondial de semi-marathon s'est limitée à Souad Aït Salem qui s'est classée 39e à Villamoura 2003 (Portugal). En effet, dix années après Ziar, Kohil, Belhout, Boulenouar, Betim, Dahbi, les frères Sakhri, la relève n'a pas été assurée. D'ailleurs, le marathon ou le semi-algérien n'est représenté ni dans les mondiaux d'athlétisme, ni aux JO, encore moins aux Jeux méditerranéens. Cette discipline populaire est quasiment inexistante en Algérie. D'ailleurs, le championnat national est devenu un simple événement inscrit au calendrier des compétitions. Il y a lieu de noter que l'IAAF a annoncé la présence de 47 Fédération à Birmingham. Au cours de ce rendez-vous, il y aura un beau duel à suivre entre le champion du monde en titre l'Erythien Zersenay Tadese et le jeune Kenyan Sammy Kirop (22 ans), auteur de la deuxième performance mondiale de l'année (58' 58''), réalisée il y a un mois à Rotterdam. Ce dernier est donné comme le grand favori pour succéder à Zersenay Tadese. Chez les dames la Kényanne, Jepkosgei Keitany, créditée du meilleur temps de l'année (1h07'00) part aussi favorite pour arracher le titre. Néanmoins, et en l'absence de la recordwomen la Hollandaise Lornah Kiplagat, tenante du titre pour cause de blessure, l'autre Kényanne Philes Ongori et l'Ethiopienne Gelan Abebu (6e au précédent mondial de Rio de Janeiro) peuvent surprendre.