La vétusté de ces bâtisses n'est pas à établir, car toutes les autorités administratives concernées par ce problème attestent de l'imminence de la catastrophe : «Nous avons écrit à toutes les instances, y compris la wilaya, mais nous n'avons reçu aucune réponse», déplore M. Belkaï, avant d'ajouter : «Nous occupons deux pièces qui risquent de s'écrouler à tout moment. Nous vivons depuis des années dans une interminable expectative, cela n'a pas pour autant exhorté les autorités compétentes à se pencher sur notre cas.» L'état dans lequel se trouvent les maisons du quartier, particulièrement celle qu'occupe la famille Belkaï, laisse présager le pire. Les murs lézardés laissent entrevoir dans certains endroits la lumière de l'extérieur, tant les fissures sont béantes. Quant aux toitures, elles se gondolent dangereusement sous l'effet des infiltrations d'eau qui ont par ailleurs fragilisé les escaliers et les colonnes.