Les victimes de l'agence Geely se rendent à Alger Soixante (60) des 150 clients qui se disent victimes du concessionnaire de voitures de marque Geely, sis à Sidi Mabrouk inférieur (Constantine), se sont déplacés, hier, à la maison-mère, sise à la zone industrielle de Oued Smar, à Alger. Ils ont loué deux bus à cet effet pour aller se plaindre, selon eux, à qui de droit. Contacté, leur délégué nous dira que le PDG de l'entreprise en question leur a promis par téléphone, depuis Paris (où il se trouve pour des soins), qu'ils seront tous remboursés le 15 du mois en cours. Mais il semblerait qu'il y ait eu malentendu, puisque ce responsable parlait de 35 clients directs, et non pas des 150 de Constantine. C'est ce que leur fera savoir le DG (frère du premier), présent au bureau d'Alger. Selon ce dernier, c'est avec le propriétaire de l'agence Geely à Constantine qu'ils traitent directement, et non avec le gérant. Les protestataires qui affirment que le DG leur a proposé d'attendre un autre arrivage de véhicules, ne veulent rien entendre. «Nous sommes décidés à passer la nuit ici (à Alger; ndlr), même si on est sommés par les gendarmes de quitter les lieux; nous voulons récupérer notre argent», a déclaré le délégué de ces personnes. Farida Hamadou
Les téléconseillers du centre d'appel s'insurgent Une trentaine de jeunes employés d'Algérie Télécom, diplômés universitaires dans diverses spécialités, travaillant en qualité de téléconseillers, crient leur ras-le-bol dans une pétition collective qu'ils ont adressée à notre rédaction, des conditions «inhumaines» dans lesquelles ils exercent. Ils se disent exploités, soumis à un diktat qui ne dit pas son nom, subissant d'intolérables pressions, avec une charge de travail qui entame leurs forces physiques et morales. Aujourd'hui, après six ans de travail mené «à un rythme infernal», assurant une double compétence: assistance technique ADSL et assistance commerciale, ils demandent à être mutés, voire promus à d'autres charges plus valorisantes, en fonction de leurs compétences et savoir-faire, pour donner «une meilleure image d'Algérie Télécom». Ils ne cessent de solliciter leur hiérarchie, laquelle selon eux, continue de les ignorer superbement. Voici, entre autres, ce qu'on peut lire dans leur document: «En cette année 2012, nous sommes toujours de simples téléopérateurs, épuisés, démoralisés, oubliés dans un monde (de travail), qui favorise la stagnation, qui génère un stress terrible, qui mène vers la dépression nerveuse; en témoigne le nombre d'arrêts de travail qui ne cesse de s'accroître, dépassant largement la moyenne admise; malgré les promesses qui nous ont été faites par le directeur régional de Constantine en 2011 après une grève d'une journée, seuls quelques éléments ont bénéficié de mutations, ce qui a diminué le personnel et augmenté encore plus la charge de travail.» A titre informatif, leurs collègues du centre d'appel d'Oran vivent les mêmes tourments. F. H.
Protesta au département de psychologie Un nombre important d'étudiants de 2ème année, du département de psychologie clinique académique, à la nouvelle ville Ali Mendjeli, ont boycotté un de leurs contrôles. Cette action a eu lieu suite au silence affiché par l'administration concernant une affaire dans laquelle est impliquée une enseignante, et pour laquelle elle a été sanctionnée, ont fait savoir les contestataires. La collègue de ladite enseignante, en guise de représailles, toujours selon ces étudiants, leur a soumis des questions de contrôle «sciemment inabordables». Elle a promis, disent-ils, de leur faire payer le départ de sa collègue suite à la grève qu'ils avaient déclenchée à son encontre il y a quelque mois. Elle aurait juré aussi que 90 % des étudiants iront en rattrapage. Les protestataires demandent l'annulation pure et simple de ce contrôle, et la possibilité de le repasser en fonction de ce qu'ils ont appris durant l'année. Le vice-doyen M. Khemissi leur a affirmé qu'une équipe pédagogique a enquêté sur les questions du contrôle, et que contrairement à ce qu'ils avancent, celles-ci ont été tirées du programme. Il les a engagés à faire un recours après consultation des notes affichées. O.-.S . Merrouche
