Le secteur de la construction et de l'habitat, qui a beaucoup végété au début des années 2000, est depuis un certains temps relancé. Cette dynamique se répercute, à travers le plan de charge du plan quinquennal 2005-2009, positivement sur, non seulement la profession, mais les milliers de demandeurs de logements, lesquels reprennent espoir. Ainsi, et sur les 57 021 logements (tout segment confondu) inscrits dans le plan précité, plus de 34 000 ont été livrés. Dans cette feuille de route, le logement rural (20 040 unités), le logement soci-participatif (LSP), avec 15 000 unités et celui social-locatif (LSC), 13 000, se sont taillé la part du lion. Sans doute pour consolider le taux de réalisation, ayant atteint le seuil des 60%, l'on apprend de source digne de foi, qu'un autre ambitieux projet de 40 000 logements (quota de la wilaya dans le deuxième programme du million de logements initié par le président de la République) sera lancé prochainement. Ce gigantesque plan de charge rentre donc dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014. D'après les mêmes sources, le LSP qui a été « adopté » par des centaines de familles de la wilaya, qui retrouvent à travers cette formule l'espoir d'acquérir un jour un logement décent, bénéficiera d'un quota de 15 000 logements. Tout comme le logement rural, un autre segment qui fait l'objet d'un certain engouement de la part des citoyens des zones enclavées. Pour le logement locatif, les prévisions tablent sur 8 000 nouvelles unités qui devront faire le bonheur des familles au revenu limité. Concernant le logement promotionnel et d'astreinte, l'on table sur un programme de 2 000 appartements. L'absorption des déficits en logement, la réduction du taux d'occupation du logement (TOL) de 6,07% à 5%, et l'ébranlement des spéculateurs immobiliers, sont les principaux objectifs fixés par les autorités, qui n'ont toujours pas donné le coup de starter du 2e programme du LSP. Selon une source digne de foi, la liste des promoteurs privés, en charge de la prochaine étape, n'est toujours pas ficelée. Aucune instance ou structure n'a été, nous dit-on, chargée de la collecte des dossiers des citoyens concernés par une telle formule. Pour ne pas tomber dans le traquenard de certains vautours, sans foi ni loi, les citoyens sont désormais avertis.