En mars prochain, la Confédération africaine de football (CAF) organisera un scrutin pour le renouvellement partiel du comité exécutif, comme elle a l'habitude de le faire (disposition statutaire). Le continent étant divisé en 6 zones, tous les 2 ans il y a une fin de mandat pour un des deux membres élus par zone. Celle de l'Afrique de l'Est dispose de 3 places en rapport avec le nombre de fédérations représentant cette vaste zone (13). Le dernier renouvellement partiel a eu lieu en février 2018 à Casablanca. Le Libyen Jamal El Jaafri, unique candidat pour la zone Afrique du Nord (UNAF), a été élu pour un mandat de quelques mois et qui va s'achever au début du printemps prochain. La Fédération algérienne de football (FAF) avait tardé à prendre une décision sur ce sujet. Le dossier de candidature de Bachir Ould Zmirli, premier vice-président de la FAF, est arrivé hors délai au Caire. A présent, la question qui se pose est la suivante : la FAF va-t-elle présenter une candidature ? Pour l'instant rien n'a filtré sur ce sujet, même si des bruits font état de la possible présentation du dossier de Rebouh Haddad, deuxième vice-président de la FAF. Cette dernière devra faire vite, si elle veut garantir un tant soit peu les chances du dirigeant algérien dans une course qui semble jouée d'avance. Des sources tunisiennes affirment que le président de la Fédération tunisienne de football (FTF), Wadii Jarii, serait partant pour cette élection. Le Libyen Jamal El Jaafri a la même intention. Les tractations avec des membres de l'assemblée générale de la CAF ont déjà commencé. A priori, le candidat tunisien semble bien placé pour être élu au comité exécutif et rejoindre ainsi le Marocain Faouzi Lakjaa comme représentant de la zone UNAF. Si réellement la FAF veut présenter la candidature de Rebouh Haddad, elle doit faire vite pour lui permettre de faire sa campagne, de prendre langue avec des dirigeants africains. Le temps joue contre le candidat algérien, si bien sûr la FAF décide d'envoyer sa candidature au Caire dans les délais impartis. La question devrait être tranchée lors de la prochaine réunion du bureau fédéral, tout en sachant que la partie ne s'annonce pas de tout repos face à deux candidats déjà sur la place et surtout très actifs. Partir à l'assaut du comité exécutif de la CAF la fleur au fusil n'est pas recommandé. La FAF doit procéder à une sérieuse évaluation des chances de succès de son candidat avant de se lancer dans la course. Autrement, le réveil risque d'être dur.