Pour cette journée d'ouverture, les troupes participantes défileront à travers les rues principales de la ville des Genêts. Lors de la soirée, les Palestiniens ouvriront le bal des présentations chorégraphiques avant le spectacle qui sera animé par Akli Yahiaten, Zahouania, Saïd Youcef et Nacer Eddine Galize. Notons que ce festival regroupe 424 participants issus de quinze pays, dont entre autres le Sénégal, le Maroc, le Mali, le Yémen, la Jordanie, la Palestine et le Tchad. «Cette édition coïncide avec le cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. Aussi, le festival se veut être un hommage particulier à tous les martyrs de la révolution. Ce rendez-vous est le vecteur de l'amitié et du dialogue interculturel», a déclaré, lors d'un point de presse, Ould Ali El Hadi, directeur de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou et également commissaire de ce festival. M. Ould Ali a dévoilé aussi, à l'occasion, le programme de cette manifestation qui s'étalera sur une semaine. Des représentations seront organisées dans les communes et villages des 21 daïras de la wilaya de Tizi Ouzou et même à Boumerdès. Outre les danses folkloriques, des galas artistiques aux différents styles de musique seront au menu de cette semaine culturelle. Parmi les artistes qui se produiront durant le festival, on trouve Lounis Aït Menguellet, Nouara, les Abranis et Rabah Asma. Des conférences-débats seront également de la partie, où des spécialistes et professionnels de la danse donneront des communications. La conférence intitulée «Quand les danses du patrimoine célèbrent la liberté du peuple : cas du Niger», sera animée par Ayouba Tiemogo, danseur chorégraphe. Félix Alain Tailly, ingénieur culturel et directeur du CNAC (Centre national d'animation culturelle en Côte d'Ivoire), interviendra pour parler de «La femme, danse et liberté en Afrique : le cas de la Côte d'Ivoire». De son côté, Mouloud Ounnoughene, compositeur et producteur d'émissions sur les musiques du monde, animera une conférence sur «Le blues : un chant cathartique de toute l'Afrique».