La 8e édition du Festival culturel arabo-africain de danse folklorique se tiendra du 3 au 7 juillet à Tizi Ouzou, avec la participation de 24 troupes de danse folklorique dont 10 nationales, a indiqué avant-hier samedi, El Hadi Ould Ali, le commissaire du Festival, lors d'une conférence de presse animée à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri. Pour cette présente édition qui coïncide avec la clôture des festivités du cinquantenaire de l'Indépendance nationale lancées l'année dernière, le thème retenu pour ce rendez-vous culturel annuel est «Dansons l'Algérie indépendante», selon le commissaire du Festival. M Ould Ali a, à cet effet, fait cas d'un programme riche et varié dont un défilé des troupes participantes qui sillonneront, au coup d'envoi de cette édition, les artères de la ville à partir de la Maison de la culture jusqu'à la place de l'olivier (ancienne gare routière) avec deux itinéraires (circuits) différents. Du 3 au 7 juillet, le Festival arabo-africain de danse folklorique investira cette année les lieux publics et les espaces culturels emblématiques de la wilaya afin, a-t-il dit, de fêter tous ensemble dans l'émotion et par la danse le cinquantenaire d'une Algérie libre et indépendante. Ce Festival qui, au fil des ans, a gagné en maturité, professionnalisme et en ambition jusqu'à susciter l'intérêt de tous les acteurs de la danse, constitue, selon M. Ould Ali, «une manifestation culturelle et scientifique pour marquer un épisode emblématique de l'histoire du pays et se remémorer un 5 Juillet 1962», journée durant laquelle le peuple algérien est sorti dans les rues manifestant sa joie et son euphorie par des expressions spontanées traduites par le chant et la danse. Depuis huit ans, ce Festival a fait de la multiplicité des expressions artistiques et du grand brassage des idées venues des quatre coins du monde, les moteurs d'un évenement qui fera vibrer la wilaya pendant cinq jours, a-t-il poursuivi. Du 3 au 7 juillet, la Kabylie vibrera au rythme de la danse folklorique. Des troupes de danse folklorique étrangère dont celles de l'Autriche, comme invité d'honneur de cette édition, de la Palestine, Côte d'Ivoire, la Syrie, les Emirats arabes unis, se relayeront, aux côtés de celles de Tizi Ouzou, Mostaganem, Constantine, Tlemcen, Mascara, El Bayadh, Ghardaïa, Tamanrasset, et Tindouf avec des représentations chorégraphiques riches en couleurs. Ces troupes se produiront, selon la même source, au niveau des 21 daïras que compte la wilaya de Tizi Ouzou. Cet événement culturel de portée humaine et universel, pour reprendre M. Ould Ali, vise à mettre en relation les peuples africain et arabe et leur donner un espace d'échange et de dialogue interculturel. Il a pour vocation d'œuvrer au renforcement du dialogue interculturel en Afrique et dans le monde arabe, de témoigner de la richesse culturelle desdits pays et la vulgariser au niveau régional et continental, de susciter une dynamique d'échanges, et de faire de l'Algérie une destination culturelle de choix. Parallèlement, le commissariat du festival prévoit l'organisation d'un colloque sous le thème «l'impact économique des festivals culturels», et «les danses populaires : quel avenir», ainsi que des ateliers dynamiques de danse animés par des professionnels, un marché du festival (kheïma de Khenchela), une exposition, un salon d'arts plastiques, et, bien entendu des galas artistiques animés par Akli Yahiatene, Rabah Asma et Amel Ouahbi entre autres artistes.