Quelque 24 troupes de danse folklorique dont 14 étrangères prendront part à la septième édition Festival culturel arabo-africain de danse folklorique qui se tiendra du 4 au 10 du mois en cours dans la wilaya de Tizi Ouzou, a-t-on appris du commissaire au Festival, El Hadi Ould Ali. Pour ce rendez-vous artistique de danse et de l'art, placé sous le signe du 50e anniversaire de l'Indépendance nationale, un programme riche et varié a été élaboré par les organisateurs dont un défilé des troupes participantes qui sillonneront, au coup d'envoi de cette édition, les artères de la ville à partir du stade du 1er-Novembre jusqu'à la maison de la culture Mouloud Mammeri, en passant par l'avenue Abane Ramdane, le Boulevard Moh Saïd Ouzeffoune et l'avenue Houari Boumediene. Ce festival qui, au fil des ans, a «gagné en maturité, professionnalisme et en ambition jusqu'à susciter l'intérêt de tous les acteurs de la danse», constitue, selon M. Ould Ali, «une halte inévitable pour les amateurs de la danse », transcendant le caractère d'un simple rendez-vous folklorique pour «se positionner comme un carrefour de création, de promotion et de renouvellement de la danse s'accommodant des cultures et divergences en les intégrant comme une sève et une âme indispensable à sa pérennité». Du 4 au 10 juillet, la Kabylie vibrera au rythme de la danse folklorique. Des troupes de danse folklorique étrangère dont celles de la Jordanie, Mauritanie, Côte d'Ivoire, Palestine et du Yémen se relayeront, aux côtés de celles de Tizi Ouzou, Sidi Bel-Abbès, Tamanrasset, Tindouf et Ghardaïa et notamment, avec des représentations chorégraphiques riches en couleurs. Ces troupes se produiront, selon la même source, dans 26 localités de la wilaya. Cet événement culturel de portée humaine et universel, pour reprendre M. Ould Ali, vise à mettre en relation les peuples africain et arabe et leur donner un espace d'échange et de dialogue interculturel. Il a pour vocation d'œuvrer au renforcement du dialogue interculturel en Afrique et dans le monde arabe, de témoigner de la richesse culturelle desdits pays et la vulgariser au niveau régional et continental, de susciter une dynamique d'échanges, et de faire de l'Algérie une destination culturelle de choix. Parallèlement, le commissariat du festival prévoit l'organisation d'ateliers de danse et de musique au profit des amoureux de ces arts et d'un colloque international sous le thème : «Quand les danses du patrimoine célèbrent la liberté des peuples». Ce colloque se tiendra les 7 et 8 juillet au niveau de la maison de la culture Mouloud Mammeri avec la participation de spécialistes et professionnels du monde de la danse. Le commissariat de ce festival prévoit également une exposition d'instruments de musique anciens, le trône royal ivoirien ainsi qu'un espace, le marché du festival, «un moment de rapprochement et de partage», où les artisans des pays participants exposeront à la vente leurs produits, selon M. Ould Ali. Durant cette manifestation culturelle, le public de Tizi Ouzou aura à découvrir «l'habitat traditionnel des nomades et l'authenticité de leur culture», à travers une tente qui sera implantée dans l'enceinte de la maison de la culture Mouloud Mammeri par une délégation des Ouled Nail de Djelfa. Des galas artistiques animés par une pléiade de chanteurs de renom dont Nouara, Aït Menguellet, Joe le berbère, Lani Rabah, les Abranis, Akli Yahiaten, Zayen et Brahim Tayeb sont également prévus, en soirée durant cette 7e édition de ce Festival culturel arabo-africain de danse folklorique.