L'arbitre guinéen, Keita Yacouba, est passé à côté de son sujet et a gravement lésé l'Algérie par ses décisions sur deux actions algériennes ponctuées par des buts limpides. Sur la première, en première mi-temps, il a annulé un but tout à fait valable à Meghni qui a récupéré un long centre dévié par Ghezzal et qu'il a transformé en but. Au départ et à la conclusion de l'action, le joueur algérien n'était à aucun moment dans une position litigieuse. Pourtant, son arbitre assistant était bien placé. Malgré cela, les deux Guinéens ont pris la mauvaise décision. Celle-ci n'était rien devant ce qui allait survenir avant la pause lorsque l'homme en noir a refusé un but à Antar Yahia alors que le ballon que ce dernier a propulsé dans la cage du gardien rwandais a nettement franchi la ligne de but comme l'ont montré les images de la télévision. D'un point de vue purement technique, Keita Yacouba et ses collaborateurs ont influencé négativement le cours du jeu par un arbitrage approximatif, manquant terriblement de conviction et d'inspiration, une passivité vis-à-vis des actes d'antijeu et de perte de temps exagérée, le tout couronné par un mauvais placement, ce qui, de fait, a été la cause directe d'un refus d'un but tout ce qu'il y a de plus limpide avec la complicité de son assistant. En somme, le manque de justesse d'appréciation et l'hésitation ont été l'impression dégagée par l'arbitre et ses collaborateurs. Conclusion : un arbitrage d'un autre âge venu pour faire barrage et peser sur le goal-average…
