Actuellement, Oran dispose de 5 services d'oncologie qui peuvent prendre en charge plus 167 malades cancéreux pour des séances de chimiothérapie, en attendant l'ouverture de l'institut anticancéreux de l'USTO en 2013. Selon le professeur Djillali Louafi, «tous les produits pour la chimiothérapie sont disponibles au niveau de ces services, mis à part l'herceptine qui est un problème national.» Celui-ci concerne le cancer du sein, dont 25% des femmes en souffrent, et celui du cancer des reins. Pour le traitement, il faut 18 séances. «Nous sommes en train de traiter, avec le peu que nous avons, les malades qui ont déjà commencé leurs séances». Il ajoute: «Pour les autres cancers, les rendez-vous ne dépassent pas une semaine, nous prenons en charge tous les malades, nous sommes 380 oncologues, en octobre 2012, nous serons 400. On a pu installer des services au niveau de toutes les wilayas de l'Ouest, il nous reste actuellement El Bayadh, Tiaret et Béchar et ceci, dans le but de désengorger la wilaya d'Oran. Maintenant, on ne reçoit plus les malades des autres wilayas mis à part ces 3 villes. Une fois ces trois services installés, on ira aux daïras. Il faut un service pour 5 000 habitants, pour éviter le déplacement aux malades car certains abandonnent leur traitement à cause de l'éloignement. Nous voulons éviter tous ces désagréments aux malades grâce au dévouement de toute l'équipe d'oncologues».