Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Bouabdellah Ghoulamallah, a effectué, ce week-end, une visite de travail et d'inspection à Tiaret pour s'enquérir de l'avancement des travaux de réalisation de plusieurs projets cultuels dont le centre culturel islamique implanté dans le populeux quartier Sonatiba et la mosquée Salah Eddine El Ayoubi au centre-ville de Tiaret. Une mosquée qui a défrayé la chronique locale et qui a « besoin d'une étude » et « d'un montage financier ». « Le projet, qui a déjà englouti des milliards, a besoin d'une rallonge budgétaire à déterminer une fois l'étude lancée », diront le ministre et le wali. L'APW avait, pour rappel, consacré 12,5 millions de dinars lors de la précédente mandature pour son achèvement et a fait construire des kiosques sur le boulevard donnant sur le siège de l'APC pour voler au secours d'un projet que les élus de l'époque considéraient comme « repère historique et culturel au chef-lieu d'une wilaya au passé historique et religieux incontestable pour avoir abrité l'une des premières capitales islamiques au Maghreb central ». Pour le centre culturel islamique, qui a nécessité un budget initial de 94 millions de dinars, les travaux semblent bien avancés puisque estimés à 75%. La visite de Ghoulamallah était d'autant plus attendu que le secteur vit des crises et des scandales que les responsables ont du mal à étouffer.
