Une exposition est présentée au Palais de la culture d'Imama, qui a été ouverte hier par Mohammed Djehiche, commissaire du festival, Lyès et Omar Meziani, ses adjoints, et Miloud Hakim, directeur de la culture de Tlemcen. Le wali et ses collaborateurs ont brillé, encore une fois, par leur absence. L'exposition réunit une trentaine de photographes, dont des noms connus : Yacine Ketfi, Allal Hachi, Rachid Dahag, Abdelmadjid Naït Kaci, Louiza Ami, Hocine Zaourar, Saïd Sellami, Youcef Nedjimi, Samir Sid, Fatima Belkhir, Ahmed Zine Bessa, Nordine Ziani, Badreddine Benmeradi… Louiza Djedaïdia, première femme photographe de presse en Algérie, est présente avec des clichés noir et blanc. Autant que de jeunes photographes, tels que Hadj Kouider Abdelkrim de Metlili et Arslane Bestaoui de Tlemcen. Un hommage est rendu à des photographes décédés à l'image de Mohamed Kouaci, Djamel Eddine Tchanderli, Saci Haddad, Smaïl Merazi. «C'est l'année du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie. Il est normal que la troisième édition, du FESPA soit placée sous ce signe. Nous avons voulu rendre hommage à toutes les générations de photographes, depuis l'indépendance à ce jour. Nous ne distinguons pas peintres, plasticiens ou photographes. Pour nous, tous sont artistes», a déclaré Mohamed Djehiche. Lyès Meziani a indiqué que des invitations ont été envoyées à une cinquantaine de photographes. «Certains ont refusé, d'autres ont des ennuis de santé et d'autres, qui ont des préjugés, préfèrent voir. L'exposition est présentée sous forme chronologique à partir de 1962», a-t-il relevé. Huit artistes plasticiens participent également au troisième Fespa : Arezki Larbi, Mustapha Nedjai, Abderrahmane Ouattou, Omar Meziani, Fatima Chafâa, Rafik Zaïdi, Rachid Nacib et Mohamed Guesmia. Hier, une journée a été organisée abordant plusieurs thématiques. Les conférences ont été animées par Tahar Yami, Mohamed Badawi, Abderrahmane Djelfaoui et Hamid Grine. Nous y reviendrons.