Les mères qui amènent leurs nourrissons pour les faire vacciner, s'entendent dire par les services sanitaires que les vaccins pédiatriques ne sont pas disponibles et qu'il faut revenir la semaine prochaine. Selon un cadre de la santé, que nous avons contacté dernièrement, la livraison des vaccins se fait par petites quantités. «Le nombre de bébés à vacciner dépasse la quantité reçue, c'est pourquoi il y a ce manque», nous a-t-il expliqué. Un citoyen a dû se déplacer de Aïn Beida à Oum El Bouaghi pour faire vacciner sa petite fille. Un jeune enseignant de Meskiana, révolté par cette pénurie qui dure, nous dit qu'il s'est déplacé à Tébessa pour faire vacciner son bébé. Selon lui, il n'y a pas de pénurie de vaccins pédiatriques dans cette wilaya. Ils sont disponibles tout le temps et en quantités suffisantes. Les villes d'Aïn M'Lila, d'Oum El Bouaghi et Aïn Beida, les plus grandes localités de la wilaya, enregistrent chacune plus de 300 naissances par mois et par conséquent le nombre de doses de vaccin à commander doit être revu à la hausse. Dans un autre registre, des rumeurs insistantes ont couru concernant la conversion de l'annexe de l'institut Pasteur implanté à Aïn Beida en centre de prévention sanitaire et en direction pour les établissements de santé de proximité. Nous avons contacté plus d'une source pour confirmer cette nouvelle, mais peu d'éléments d'information nous ont été fournis. La juste et vraie raison, semble-t-il, qui a motivé ladite conversion est le manque de cadres pour gérer l'annexe Pasteur. Chose qui reste à confirmer ou infirmer par les hautes autorités sanitaires et à leur tête le ministère de la Santé et de la Population.