Une rencontre qui a regroupé les représentants de diverses institutions centrales, espaces intermédiaires et opérateurs économiques concernés de 7 wilayas des Hauts-Plateaux, du Centre et de l'Ouest, à savoir Tiaret, Saïda, Djelfa, El Bayadh, Nâama, Tissemsilt et Aïn Defla. Cette édition, précise-t-on, fait suite aux séminaires régionaux qui se sont déroulés à Bejaïa, Oran, Annaba et Biskra et est destinée à «promouvoir le nouveau dispositif d'accès au foncier économique et de présenter l'ambitieux programme d'aménagement de 42 nouvelles zones industrielles dont la réalisation a été confiée à l'ANIREF». Plusieurs communications en relation avec la problématique du séminaire ont été présentées. On cite, entre autres, «Le défi du développement local» par l'économiste Ould Moussa, «Le programme national des nouvelles zones industrielles», «Le dispositif d'encouragement à l'investissement et les opportunités d'investissement dans la région de Tiaret» et «Le marketing territorial». Parmi les objectifs assignés par les organisateurs, il y a «La sensibilisation des collectivités locales sur l'enjeu et l'impact des zones industrielles» et «La mobilisation des opérateurs économiques autour des opportunités d'investissements». Dans son allocution d'ouverture, la directrice de l'ANIREF, Madame Hassiba Mokraoui, a fait savoir que «pour réaliser les objectifs tracés et lever les contraintes liées à l'accès au foncier, pour permettre aux opérateurs économiques de réaliser leurs projets industriels au service de l'économie nationale, les pouvoirs publics ont décidé d'utiliser les grands moyens en mettant en chantier une offre territoriale importante, attractive et moderne à travers la réalisation à l'échelle nationale de 42 nouvelles zones industrielles modernes en 2013, représentant pas moins de 9 575 ha dont la conception, l'aménagement et la gestion ont été confiés à l'ANIREF», non sans citer les mesures prises comme la procédure de gré à gré comme unique moyen d'octroi de la concession (par les walis) de terrains relevant du domaine privé de l'Etat et le nouveau rôle assigné à son agence. Dans ce programme national, il est prévu la réalisation de deux zones industrielles pour la wilaya de Tiaret. L'une à proximité de l'ancienne qui tombe en désuétude à Zâaroura et l'autre au niveau du pôle industriel à Aïn Bouchekif. 654 ha ont été dégagés à cet effet. Trois bureaux d'études, l'URBATIA pour l'aménagement, CETAM pour l'impact et LTPO pour la géotechnique ont été retenus. Prenant la parole, le secrétaire général de la wilaya, Monsieur Kouider Mâachou a quelque peu recentré les débats. L'oratrice a fait savoir que «les gens n'ont pas beaucoup investi et nombre d'entre eux ne comptent que sur l'apport des banques», ajoutant que dans le cadre du CALPIREF, «430 dossiers d'investissements ont été déposés au niveau du secrétariat». Tout en évoquant le problème des zones d'activités restées abandonnées, il dira que «l'objet d'une zone industrielle est que des terrains soient exploités par de vrais investisseurs, ceux capables de créer une plus-value, de l'emploi et répondre aux attentes locales et nationales».