Une décharge problématique à Bir Haddada La commune de Bir Haddada fait face à une situation préoccupante à cause des fumées émanant de la décharge publique située au village Ouled Sbaâ, à proximité de la RN 78. En effet, les agents de l'abattoir recourent souvent au feu pour éliminer les déchets de volaille. Les habitants de la région ne cachent pas leur inquiétude ni leur colère face au mutisme des responsables qui ont été pourtant informés d'une telle situation. L'incinération des ordures à l'air libre présente beaucoup de risque, et la permanence des fumées a des effets multiples, très dangereux sur la santé. Sans parler des odeurs nauséabondes, de la prolifération des insectes et de celle des chiens errants. «L'élimination des déchets sans aucun contrôle et l'absence totale des bureaux d'hygiène ou des services de l'environnement annonce une catastrophe écologique ; l'on s'explique mal la manière de faire des responsables et l'on se demande ce qu'ils attendent au juste pour réagir», martèlent les habitants de la commune.
De nombreux villages sans eau à Rasfa Des centaines de familles de la partie nord de Rasfa, dans la daïra de Salah Bey, souffrent de la pénurie d'eau. Les habitants des mechtas Lehmamid, Tanja, El Rekayek, Ouled Menani, Leghriba, pour ne citer que quelques-unes, vivent avec l'espoir de voir un jour le liquide précieux couler de leurs robinets. Notamment après l'achèvement des travaux du forage El Rekayek, d'une capacité de 30 l/s, depuis près de deux années. Mais la non-réalisation d'un réseau de distribution et celle du raccordement en électricité, freine l'exploitation du forage. Même scénario à Legmamza, Leêgariz et Ras El Aïn, puisque le projet de réalisation d'un forage à Ras El Aïn, d'un débit de 7 l/s, ne voit toujours pas le jour. Pareil pour Zouaoucha où les travaux n'ont même pas été entamés et ce depuis plus d'un an de leur lancement. Les citoyens de la commune de Rasfa sont à bout.
Aïn Azel : la cité Communale en quête d'un poste de police En l'espace d'une semaine, 12 vols et cambriolages ont été enregistrés à Aïn Azel, deux principales daïras du sud de la wilaya. Les cibles préférées des malfaiteurs très bien organisés, sont les domiciles de particuliers où les occupants sont généralement absents durant la journée, moment choisi par les «visiteurs» pour accomplir leur forfait. La cité dite «Communale», située dans la partie ouest de Aïn Azel, avait connu pour elle seule 7 larcins commis en plein jour. Les voleurs, dont le nombre reste inconnu, s'emparent de tout ce qui leur passe sous la main. Pour retrouver la quiétude les habitants interpellent les autorités locales pour doter leur cité d'un poste de police. Guelta Zarga : le calvaire des écoliers de Okba Boucherit Les villageois de Okba Boucherit, une région montagneuse distante de 10 km d'El Eulma et relevant de la commune de Guelta Zarga, vivent enfermés dans cette zone qui manque de tout. Près de 20 d'écoliers ont dû quitter, tôt et malgré eux, les bancs de l'école. Leur avenir a été purement et simplement détruit faute de moyen de transport. En effet, la commune accuse un grand déficit en bus destiné au ramassage scolaire. Le déplacement des écoliers est un vrai casse-tête pour des parents démunis. Ce qui provoque le courroux de ces derniers, poussant ainsi les enfants à quitter l'école et se diriger vers la vie active. Le calvaire des pauvres villageois ne se limite pas uniquement au manque de transport. La quête de l'eau est la corvée quotidienne des citoyens. Pour ne pas mourir de soif, les habitants se procurent cette denrée rare des oueds au pied de la montagne, généralement à dos d'âne ou sur des brouettes.