Rallier le nouveau pôle universitaire de Belgaïd est devenu un véritable casse-tête pour des centaines d'étudiants, notamment ceux habitant les quartiers éloignés du centre-ville. Selon des parents d'étudiantes, les étudiants de certains quartiers, à l'image d'Eckmuhl, Maraval ou de certaines localités telles El Kerma ou Es-Senia, sont contraints de se réveiller aux premières heures du matin pour rejoindre l'arrêt des bus reliant Oran à l'université et qui se trouve à proximité du lycée Lotfi. « Nous sommes prêts à payer le prix de l'abonnement exigé », signalent nos interlocuteurs. Ils affirment, en outre, qu'il est impératif de renforcer la sécurité aux environs de ce nouveau pôle universitaire et éviter ainsi d'éventuelles agressions, notamment pour les étudiantes qui arrivent tôt le matin. Il est à rappeler qu'une première tranche du pôle universitaire a été réceptionnée dès cette rentrée. Comme prévu initialement, ce sont les étudiants des facultés de Droit et des sciences de la terre qui ont eu le privilège d'être les premiers étudiants de cet ensemble universitaire. Cet acquis permettra d'alléger un tant soit peu la pression observée dans l'occupation de l'espace pédagogique aussi bien à l'université d'Es Senia que de ses annexes de l'IGMO. Le nouveau pôle universitaire de Belgaïd comprend 27.000 places pédagogiques avec diverses structures dont des amphithéâtres, des salles de conférences, des laboratoires, des bibliothèques, des restaurants et des salles omnisports et de divertissement. Il est prévu, au cours de l'année universitaire prochaine, la réception des bâtiments abritant la faculté des Sciences économiques et de Gestion.