à Tizi OuzouPar manquement aux normes de protection, 38 établissements, parmi lesquels des huileries et des abattoirs, ont été fermés ces derniers jours par les services de la wilaya de Tizi Ouzou. « Certaines de ces fermetures sont définitives alors que d'autres sont provisoires. Nous lèverons ces mesures dès que l'exploitant aura pris des dispositions concrètes », dit M. Oubabas, directeur de l'environnement à la wilaya. Ainsi, des abattoirs ont été fermés dans les communes de Laârba Nath Irathen, de Mekla et d'Ath Yenni, en raison de l'absence d'incinérateurs. Les gérants de ces établissements rejettent les résidus dans la nature engendrant de la sorte une atteinte à l'environnement (mauvaises odeurs, risque de maladies). Dans d'autres localités, des menuiseries ont été fermées à cause des effets incommodants le voisinage (pollutions sonores, de l'air et de la nature). Ces menuiseries ne respectent pas les horaires de travail (certains travaillent la nuit), produisent de la poussière (qui s'entasse à l'intérieur des maisons) et rejettent de la sciure sur les abords même des routes (gêne de la circulation). Les huileries restent aussi une source potentielle de pollution. Les noyaux et surtout la margine, qui est lente à se décomposer, se déversent dans les cours d'eau. Sachant qu'une tonne d'olives équivaut aux rejets de 500 habitants par jour, les effets ne pourront être qu'inquiétants. Des campagnes de sensibilisation ciblent les exploitants des huileries pour installer des équipements, afin de récupérer la margine, considérée non pas comme un résidu, mais un sous-produit transformable en savon. Mais les investissements tardent à se présenter.