Photo: Horizons. La production de l'huile d'olive, cette année, est de très loin inférieure à celle de la saison dernière. C'est pratiquement 80% de moins que les oléiculteurs ont réussi à ramasser. Seuls 200 quintaux ont été ou seront triturés cette année pour une production d'huile de moins de 5 millions de litres contre les 13 millions de litres lors de la campagne oléicole de 2008. Une baisse générée par le manque de pluviosité durant la période de fécondation de l'olivier. Première conséquence de cette baisse : la fermeture de nombreuses huileries faute d'un plan de charge à même de couvrir ne serait-ce que les frais d'exploitation. Ainsi, sur les 407 huileries que compte la wilaya de Tizi-Ouzou dont 96 modernes et 311 traditionnelles, plus de 244 ont été contraintes de garder leurs machines en position d'arrêt. Le reste fonctionne au ralenti avec une période de trituration ne dépassant guère un mois contre les quatre de l'année dernière où l'opération de trituration est allée jusqu'au mois de mars. Certaines, comme on nous le précisera au niveau des services agricoles de la wilaya, continuent toujours à fonctionner mais pas pour longtemps du fait de leur réseaux d'oléiculteurs traditionnels dans certaines régions à forte densité d'oliveraies comme Azazga ou la région de Draa-El-Mizan. Sur la centaine d'huileries fermées par arrêté du wali en raison de la pollution qu'elles génèrent sur l'environnement et notamment à cause du composant toxique résultant de la trituration de l'olive qu'est la margine qui se déverse dans les cours d'eau et autres barrages de la wilaya de Tizi-Ouzou. Une vingtaine de huileries ont été autorisées à nouveau à fonctionner. Et ce, après avoir répondu au cahier des charges qui leur a été imposé, à savoir la mise en place de bassins de décantation justement de cette margine.