La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme appelle le président Bouteflika, les parlementaires, les organisations des droits de l'homme, les syndicats et la société civile à œuvrer pour que l'Algérie ratifie le statut de Rome instituant la Cour pénale internationale (CPI). Le président de la LADDH a annoncé à l'occasion d'un point de presse animé hier à Alger la création d'une coalition internationale avec le mouvement associatif et les ONG pour accélérer cette ratification qui contribuera certainement au renforcement du système judiciaire national. Une campagne internationale a été lancée en octobre et une lettre a été adressée au président Bouteflika pour qu'il réfléchisse à des modalités qui permettront à l'Algérie d'être membre de la CPI. « Si l'Algérie peut franchir ce pas, la situation des droits de l'homme sera nettement meilleure », affirme le président de la ligue qui explique également que la CPI ne fonctionne malheureusement pas avec un effet rétroactif. Autrement dit, la période du terrorisme où des viols de femmes, de dépassements et des cas de torture et autres abus ont été recensés, ne peut être prise en considération.