La commune souffre de l'inexistence d'une structure sportive adéquate, censée prendre en charge les différentes disciplines sportives. La situation de la section handball du MBT (Moustakbel baladiat Tadjenanet), qui vient de monter avec brio en nationale 1 A, ligue régionale de Constantine, à la faveur de son match barrage remporté face à l'US Mila sur le score sans appel de 40-21, le 17 octobre dernier à Constantine, est on ne peut plus paradoxale. Véritable porte-étendard du handball dans toute la daïra de Tadjenanet, le MBT est en butte à d'énormes difficultés en raison de l'inexistence jusqu'ici d'une structure sportive digne de ce nom, censée, entre autre, prendre en charge les autres disciplines de volley-ball et de karaté, qui ne sont pas mieux loties. Cela étant, le challenge au titre de la présente édition dont la compétition débutera le 7 novembre risque d'être autrement plus ardu pour cette association qui est à deux paliers de l'élite du handball national et qui, de surcroît, ne dispose même pas d'une infrastructure appropriée. A plus forte raison lorsqu'on sait que les capés de Mohamed-Salah Messaoud Khlouf (ex-coach du C Chelghoum Laïd) trouveront sur leur chemin les redoutables prétendants que sont le CRB Mila, l'ESM Guelma, l'OM Annaba et la JMS Constantine. « Le projet de la salle OMS de 500 places dont la réalisation est confiée à une entreprise privée, accuse un retard abyssal sur les délais prévus et est encore à l'état embryonnaire », regrette amèrement le président du MBT, Farid Berghout. Et de poursuivre : « Face aux désagréments des déplacements récurrents sur la salle OMS de Chelghoum Laïd pour les besoins des entraînements et du championnat, lesquels désagréments, faut-il le rappeler, nous pénalisent grandement puisque induisant en soi des dépenses supplémentaires, nous avons modéré nos prétentions en nous focalisant sur l'objectif de maintien. »