Après avoir procédé à la fermeture de l'école, ils ont tenu un rassemblement devant l'APC pour crier leur indignation devant la sourde oreille des autorités et formuler encore une fois leurs doléances. Selon les protestataires, les manques caractérisant cette école, implantée pourtant au chef-lieu de daïra, se conjuguent au pluriel : manque d'eau potable, d'hygiène, de sécurité, de lumière et bien d'autres choses encore. La présence de la RN12 et d'un arrêt de bus à proximité de l'école fait craindre notamment aux parents la survenue éventuelle d'accidents de la route. «La pose de quelques ralentisseurs est indispensable», déclare l'un des parents. «Le déplacement de l'arrêt de bus vers un autre lieu est nécessaire» renchérit un autre. Pour les parents, la situation difficile supportée par cet établissement scolaire depuis fort longtemps ne peut plus durer ; ils espèrent faire de 2013 l'année de la concrétisation de leurs principales revendications. «Nous exigeons une réelle prise en charge de nos revendications dans les meilleurs délais, en commençant par la présence régulière du directeur qui doit faire face aux exigences quotidiennes ; à titre d'exemple, la majorité des lampes dans les salles de cours sont grillées et ne sont pas remplacées, c'est inadmissible» déclare Azirou Hafidh, un parent d'élève. Désillusionnés par les promesses non tenues et les longues attentes sans rien voir venir, les protestataires sont décidés à poursuivre leur lutte jusqu'à faire entendre leur voix et promettent d'accentuer leur pression si rien de concret n'est fait.