Des quartiers entiers ne bénéficient pas encore de cette commodité de base. Le projet de canalisation ovoïde de 1,6 km accordé à la commune n'est pas entamé, au grand dam de la population et notamment des riverains qui habitent près du talweg des Ouadhias. Les mauvaises odeurs, les nuées d'insectes, les animaux errants et les odeurs nauséabondes leur empoisonnent la vie. Lors de sa visite dans la région, il y a trois ans, M. Sellal, alors ministre des Ressources en eau, avait promis de faire le nécessaire pour concrétiser ce projet d'ovoïde des Ouadhias. Des années après, les citoyens ne voient rien venir. Ce n'est que dernièrement que le ministre de l'hydraulique a instruit les responsables locaux en vue de lancer l'étude. Rappelons que ce projet a même été à l'origine du blocage du chantier de la décharge contrôlée, car une partie de cet ovoïde devra la traverser. Après suspension du chantier de la décharge, la population attend impatiemment le démarrage des travaux de l'ovoïde. Quant à la station d'épuration prévue, les responsables compétents n'ont pas encore pu lui trouver un emplacement adéquat. Pour ce qui est de l'alimentation en eau potable, le chef-lieu est alimenté au quotidien, hormis les villages Tagmount El Djedid et Ouadhias-village, pour lesquels le rationnement de l'eau est toujours imposé.