Bien que la commune des Ouadhias (30 km au sud de Tizi Ouzou) ait été créée pendant la période coloniale, en 1956, elle peine toujours à se donner les moyens de son développement. Cette commune compte au dernier RGPH de 2008 16 435 habitants répartis sur plus d'une dizaine de villages. Des projets importants ont été inscrits à son actif, mais plusieurs d'entre eux sont bloqués et d'autres n'avancent pas au rythme voulu. Hormis l'hôpital de 60 lits qui a été lancé, il y a plus d'une année, et dont les travaux de construction avancent normalement atteignant le taux de 40%, tous les autres sont bloqués, en retard ou même annulés. A commencer par le projet de l'ovoïde et de la station d'épuration, inscrits depuis de nombreuses années. Le projet est destiné à régler le problème de la pollution dans la région et préserver le barrage hydraulique de Taksebt, mais le chantier n'a malheureusement pas démarré. Le talweg des Ouadhias continue d'irriter les riverains et de polluer le barrage. Concernant le projet de construction des 120 locaux commerciaux pour les jeunes sans emploi, les autorités sortantes nous ont confirmé l'existence de ce projet, alors que le nouvel exécutif installé en 2012 dit tout haut que le projet a été annulé. Concernant un autre projet, censé combattre le commerce informel, à savoir celui du marché couvert de proximité, le chantier a été lancé et la charpente installée, mais l'entreprise de réalisation a fini par plier bagage depuis plus de 2 ans. Le hangar est aujourd'hui occupé par des malfrats qui s'adonnent à des pratiques illicites au su et au vu de tout le monde. Le projet de piscine semi-olympique a été lancé depuis plus d'une année, mais les travaux avancent à pas de tortue : 10% d'avancement en une année. Pour ce qui est du raccordement au réseau du gaz naturel, le taux de couverture est encore faible puisque, hormis une partie du chef-lieu et le village de Tagmount El Djedid, 9 autres villages attendent toujours cette importante commodité. D'autres lacunes sont relevées aux Ouadhias, à savoir le mauvais état du réseau routier, l'anarchie au chef-lieu, la crise du logement et surtout le chômage qui malmène une bonne partie de la population en âge de travailler.