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Surcoûts exorbitants lors du dernier quinquennat
Publié dans El Watan le 28 - 02 - 2013

Des surcoûts de «40%». Telle est l'évaluation officielle des excroissances enregistrées sur les coûts initiaux des grands projets d'équipements publics lors du précédent quinquennat. Et ce n'est là que l'estimation révélée par la Caisse nationale d'équipement pour le développement (CNED), un organisme étatique créé en 2004 et chargé de suivre la maturation des grands projets d'équipements publics pour le compte du ministère des Finances.
Les réévaluations des autorisations de programmes du quinquennat 2005-2009 «ont fait croître de près de 40% le montant des projets inscrits», a ainsi indiqué hier le directeur général de la CNED, Farouk Chiali, lors d'un point de presse au siège du ministère des Finances. Le même responsable, cité par l'APS, précise que sur les 44 projets inscrits pour le quinquennat précédent, 36 ont été au final concernés par ces fortes réévaluations. Un surcoût global de 40% pour l'ensemble de ces projets, c'est-à-dire un surcroît d'argent public de l'ordre de 1050 milliards de dinars, soit un montant d'autorisations de programmes porté à 3655 milliards de dinars contre 2625 initialement, selon les précisons du directeur général de la CNED.
Soulignant que pour les projets inscrits au titre du quinquennat en cours il est encore prématuré d'avancer des estimations sur d'éventuelles réévaluations, le même responsable a néanmoins tenté d'expliquer que les maîtres d'ouvrage sont désormais emmenés à faire preuve de plus de rigueur tant pour les coûts que pour les délais de réalisation.
La CNED, dont l'existence aurait été dictée justement par l'urgence d'un meilleur suivi des études des grands projets qui dépassent les 20 milliards de dinars, veillerait donc désormais à plus de rationalité dans l'exécution des programmes d'infrastructures publiques en disciplinant seulement la maturation des études des grands projets d'équipement. Aux interpellations répétées des députés et aux critiques sévères de la Cour des comptes sur ces effrayantes réévaluations, le ministre des Finances a souvent tenté, lui aussi, d'imputer ces graves défaillances de gestion de l'argent public à de simples considérations techniques : manque de maturation des études, renchérissement des matières premières et autres contraintes objectives.
Or, le fait est que même si des rallonges de budget peuvent survenir pour n'importe quel projet de par le monde, il est quand même des normes et des seuils de réévaluation qu'il n'est pas permis de concevoir. Et quand on sait les graves scandales de corruption et de dilapidation qui ont entaché de grands projets publics, dont celui de l'autoroute Est-Ouest pour ne citer que celui-là, on ne peut décemment pas éviter de s'alarmer sur la transparence et la rationalité de la gestion actuelle des ressources publiques.


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