« Le festival de Tizi Ouzou permettra aux membres de notre délégation de connaitre d'autres Amazighs et avoir de l'expérience dans l'organisation de ce genre de manifestation pour arriver, un jour, à mettre sur pied un festival du cinéma à Siwa. C'est notre rêve, d'ailleurs », dira Khalid Mossalam, un artiste amazigh d'Egypte. Lors de la cérémonie d'ouverture du FCNFA qui s'est tenue, samedi, durant la soirée, en présence du wali, du P/APW et d'un représentant de la ministre de la culture, à la maison de la culture Mouloud Mammeri, le commissaire du festival, Si El Hachemi Assad, a déclaré que la wilaya de Tizi Ouzou devient un carrefour incontournable du 7e art amazigh, et ce, a-t-il souligné, à travers des activités qui animeront la région, une semaine durant. « ll est de coutume pour le festival d'inviter à chacune de ses éditions un cinéma d'un pays ou d'une région. Après l'Irlande (2005), le Liban (2007), la Suisse (2008), l'Iran (2009), la Roumanie (2010), la Corse-France (2011) et la Lybie (2012) c'est autour, cette année, de la région amazighe SIWA d'Egypte pour nous faire découvrir sa richesse culturelle et son génie cinématographique. Le festival du film amazigh se développe d'une année en année, avec l'enrichissement de ses programmes et la diversité de son contenu », a-t-il estimé avant d'ajouter : « Nous ne pouvons pas entamer cette manifestation sans avoir eu une pensée particulière à un homme qui vient de nous quitté, un bâtisseur qui a toujours soutenu le festival. Il s'agit d'Abderrahmane Bouguermouh qui restera toujours un repère important pour aller de l'avant. Nous tenons, avec fierté, à lui rendre un vibrant car, il le mérite amplement », a souligné le même responsable devant une assistance où on a remarqué la présence des membres de la famille Bouguermouh, dont la veuve du défunt qui prendra ensuite la parole pour donner un témoignage émouvant sur le réalisateur du film La colline oubliée.