Théâtre d'affrontements sanglants entre les troupes du commandant St Germain et l'armée du Cheikh Abdelhafidh Khangui, adepte de la voie Rahmania, qui avait réussi à fédérer les tribus de tout l'est des Ziban contre les occupants de l'Algérie en 1849, Aïn Naga, commune de 15 000 habitants, distante de Biskra d'une quarantaine de kilomètres, est sortie de l'anonymat à la faveur d'un colloque organisé par l'association Khaldounia, le week-end dernier, portant sur le thème de « La bataille de Oued Baraz », dont c'est le 160e anniversaire. Inscrite au programme de cette manifestation à laquelle les autorités locales ont pris part, une visite de la région, où le tombeau de « Sajarma », comme disent les anciens en parlant de St Germain, « sert de repère historique et dénote de la détermination des résistants algériens », selon un historien, a été une opportunité pour le président de l'APC, Lazhar Kabbouri, pour mettre en avant les potentialités agricoles et humaines de cette municipalité souffrant du manque d'infrastructures et d'équipements sportifs et éducatifs. Pour améliorer le cadre de vie des habitants de cette commune à vocation agricole, le P/APC considère qu'un effort particulier devrait être consenti en matière d'électrification rurale et de transport scolaire.