Un programme de rencontres-débats autour de la situation du secteur de l'éducation, intitulé cafés des libertés, vient d'être lancé par l'association action et jeunesse RAJ, bureau de Béjaïa. Une première rencontre a eu lieu au café du cercle du MOB samedi dernier, soit un jour avant le déclenchement de la grève de l'intersyndicale. Cette première rencontre, ayant pour thème les réformes dans le système éducatif : l'échec d'une alternative, a été animée par deux conférenciers : M.M. Idir Achour, porte-parole du CLA et Sadali Salem, secrétaire général du SATEF et a vu la participation, entre autres, d'enseignants et d'étudiants. Les conférenciers estiment que le système éducatif est à repenser, après l'échec planifié de l'école, et qu'il faut passer à un enseignement technique et professionnel qui demeure inexistant au Lycée. Concernant l'université, ils pensent que le LMD est beaucoup plus professionnel qu'académique : « Au niveau de l'université le système n'est pas équivalent avec celui de l'éducation nationale ». Ce programme de rencontres se veut, selon ses initiateurs, un espace d'échanges entre les acteurs sociaux, notamment les jeunes. C'est « de la volonté d'ouvrir des espaces commun de rencontres et de débats publics qu'est née l'idée des cafés des libertés », nous dira M. Ladjini Abdelhak, coordinateur du comité de RAJ de Béjaïa.