Les usagers des tacots faisant fonction de bus sillonnant les rues et ruelles de la capitale des Hauts-Plateaux n'en finissent pas avec le diktat des propriétaires de ces engins, bons pour la casse. N'étant plus roi il y a belle lurette, le client en fait continuellement les frais. La salubrité de ces « bus », dont la moyenne d'âge dépasse vingt-cinq ans, mérite un petit contrôle des services concernés. L'environnement de la cité n'échappe pas, lui non plus à l'agression de ces engins qui laissent échapper à longueur de journée des gaz toxiques. Les frasques de ces opérateurs d'un autre genre, ayant à leur actif de nombreux accidents, lesquels ont fait couler beaucoup d'encre et de salive, n'ont apparemment fait l'objet d'aucune mesure susceptible d'atténuer les souffrances des usagers et d'un environnement en perpétuelle dégradation. Paradoxalement, le transport universitaire, a, au grand bonheur de 52 000 étudiants, fait sa mue. La flotte de 188 bus, dont la moyenne d'âge est de 5ans, sillonne les quatre coins de la wilaya, emboîtant le pas au secteur de l'enseignement supérieur, lequel a coupé les ponts avec ces engins de pacotille, sources de pollution, sans compter le terrorisme routier.