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Merj Eddib, une cité d'un autre âge
Publié dans El Watan le 01 - 08 - 2013

Merj Eddib reste l'une des plus grandes cités de Skikda. La plus grande plutôt avec la multiplication densifiée de nouvelles cités, qui se sont greffées les unes aux autres dans une cacophonie digne des douars. «On ne sait pas si les responsables sont conscients de la situation de dégradation de Merj Eddib. Il leur suffit pourtant d'y faire un tour, de jour comme de nuit, pour voir dans quelles conditions vivent les habitant de ce lieu», témoigne un habitant. Merj Eddib aujourd'hui n'est qu'une cité-dortoir où il ne fait pas bon vivre.
Il y a quelques jours seulement, des mains indiscrètes, profitant du manque d'éclairage qui caractérise ces lieux, ont réussi à subtiliser les câbles téléphoniques en cuivre, laissant une bonne partie des abonnés sans « appels ».
Les transporteurs font la loi
Les habitants ne savent plus à quel saint se vouer vu l'absence de toute action associative. «A Merj Eddib tout est permis. Il y a même des semi-remorques qui circulent en plein jour dans ces lieux sensés faire partie d'une agglomération urbaine. On y trouve même de gros engins de chantier en stationnement, des camions-citernes, des bus, des semi-remorques. Tout y est», jugent les habitants des lieux, qui n'ont d'ailleurs pas tort. Il y a quelques jours, une mère de famille a été mortellement écrasée par un des transporteurs assurant la desserte Zeramna-Centre-ville. Ces mêmes transporteurs, qui n'obéissent désormais plus au code de la route, mais plutôt à celui du gain, profitent de l'absence inexpliquée des agents de la voie publique «Ces transporteurs sont intouchables et tout le monde sait pourquoi», disent les habitants de Merj Eddib.
Ces derniers citent également d'autres maux qui minent leur quotidien. «Les moustiques et les rongeurs de la ville de Skikda sont élevés, nourris et entretenus dans notre cité. On n'a pas vu les agents du service de démoustication de l'APC depuis plus de deux mois. Même chose pour les rongeurs qui ont envahi la cité, trouvant bien sur dans les ordures ménagères qui jonchent les lieux un espace de prédilection pour s'engraisser». Ils évoquent aussi la persistance des poussières qui émanent des restes des chantiers, et surtout de ces grandes aires non aménagées. «L'APC n'a jamais songé à utiliser ces aires pour en faire des espaces verts», soutiennent-ils. En prenant le temps de s'engouffrer dans cette cité, on relève que les avaloirs demeurent à ce jour non couverts, alors qu'il y a une année, un enfant de trois ans avait sombré dans l'une de ces crevasses.
Tout est à l'air libre, et d'autres accidents ne sont pas à écarter. Il reste aussi à citer l'incivisme de certains habitants. Il suffit pour cela de faire un tour le long des ruelles du lot abritant ce qu'on qualifie de «Villas». Une bonne partie de ces bâtisses hideuses n'a de villas que le nom. On y remarque que certains propriétaires dépensent des milliards pour élever leurs demeures, mais laissent les trottoirs de leur propre «villa» à l'état brut, sans aménagement aucun. C'est la culture du «Baylek», de la ruralisation et de l'incivisme qui minent également ces lieux.


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