La localité est dépourvue de toutes commodités, à savoir l'alimentation en eau potable, le revêtement des routes et l'équipement de la salle de soins. En effet, la quasi-totalité des chemins d'accès au village deviennent, à la moindre averse, de véritables bourbiers. Pour s'approvisionner en eau potable, les habitants ont recours aux citernes qu'ils paient à raison de 1200 DA l'unité. De plus, il n'existe aucun projet de développement susceptible d'absorber un tant soit peu le chômage dans ce village. Le transport de voyageurs fait défaut. Pour se déplacer, les villageois font appel aux transporteurs fraudeurs. Aussi, le seul et unique souhait des habitants est celui de voir les responsables locaux s'intéresser à eux tout en élaborant des projets de développement susceptible de tirer leur village de l'anonymat et créer de l'emploi aux jeunes qui ne cessent de fuir leur douar.